Laure Souid, peintre du gestuel dans une expression sacrée principalement à travers la danse et la femme

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sacré

Si l’on considère le sacré comme un dépassement de soi vers l’universel, la femme du 21e siècle le développera au départ de ce 3e millénaire, ère du verseau.

Son rôle sera :
de rétablir le principe universel du masculin et du féminin (Yin et Yang) vers l’entente parfaite de l’union du couple dans l’amour absolu - moteur de l’humanité - et dans l’épanouissement de la beauté du corps et de l’âme dont elle est le meilleur support.

Que cette femme puisse sortir de sa souffrance à travers les siècle, de son combat afin de n’être plus forgée et poussée par des mouvements réactionnaires (féministes révoltées du 20e siècle) mais être aimée par l’homme dans leur part respective de féminité et masculinité.

Elle est à la fois heureuse d’être la mère, l’épouse et l’amante vers une élévation universelle mariale, et un individu à part entière dans la société.

Qu’elle efface de sa mémoire le rôle qu’on lui a imposé, à travers les trois religions monothéistes, de servante de l’homme.

Le Judaïsme l’écarte des prières, des temples où elle ne peut pénétrer pendant ses menstruations et 30 jours après l’accouchement car considérée impure (Lévitique XXII -1-4-6-7). Elle représente, parfois, un être sans âme, ni raison, ni esprit, «reléguée au rôle de tentatrice quand elle n’est pas démon»...


«Qu’elle prenne conscience de sa nouvelle dimension et de son rôle capital dans l’évolution de la civilisation.

Tenant dans ses bras serrés l’œuf fécondé faisant éclore et le fruit de la chair et le fruit de l’esprit, elle est liée au sacré.

Elle est la terre, la coupe divine, le pilier d’une nouvelle spiritualité, l’avenir de l’homme nouveau en quête d’absolu et de beauté.

Et comme dit Kalil Gibran :

«Où chercherez vous la beauté et où la trouverez vous si elle n’est pas votre chemin et votre guide ?»

La femme du 21e siècle sera le corps et l’esprit capables d’accueillir un souffle plus grand qu’elle.
L’homme de demain se lassera de la femme comblée d’artifices et stéréotypée. Il s’unira à la femme authentique dépouillée de toutes ses scories et impuretés.

«Si l’homme veut être complet, il doit être mâle et femelle, ainsi que la femme. c’est la fusion du blanc et du noir, du ciel et de la terre, de l’eau et du feu... Dans le sacré, ce qu’il y a de beau c’est que Dieu ne s’unit ni au noir ni au blanc, ni à l’homme ni à la femme», mais au fruit de leurs entrailles spirituelles...

De cette polarité dynamique va jaillir un verbe, une onde, une lumière que Dieu bénira car il est dit :

«Propose quelque chose et je le bénirai...»

C’est aller vers le Nouveau Monde... Soyons forts pour fermer la boucle de ce deuxième millénaire patriarcal et s’aider à construire ce monde libéré de tout dogme pour que la femme et l’homme s’unissent dans une symbiose qui satisfera en chacun d’eux le féminin et le masculin.

C’est sentir chaque jour le sacré à travers le quotidien et ainsi comprendre son potentiel de crativité par l’amour, l’union et le désir.

Etre peintre et femme.

Peintre ; pour sentir d’avantage, chaque jour Dieu s’incarner dans mes œuvres.

Femme : pour avoir senti la joie immense de donner la vie.

Pour aider les autres femmes à considérer le rôle important qu’elles ont à jouer dans ce 21e siècle.

Pour absoudre et comprendre pourquoi il est dit au début d’une prière juive : «Merci Seigneur de ne pas m’avoir fait femme...»

Par mon art, je veux démontrer la noblesse, la pureté, le sacré de cette nouvelle femme et ressentir à présent un immense sentiment de liberté et rejoindre, pour une part l’idée de Thierry Gaudin, dans «2100, le récit du prochain siècle», qui dit : «Elles seront reconnues dans leur féminité triomphante».

expressionnisme
2013 © Laure Souid
Réalisé par Média Provence
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